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La médiocratie

Contributor(s): Material type: TextTextLanguage: French Publication details: Lux, 2016Description: 330 p. 18 cm.ISBN:
  • 9782895962410
Subject(s):
Contents:
Includes bibliographical references. TOC:-- Politique de l'extrême centre-- LA MÉDIOCRATIE-- Le savoir et l'expertise-- Le commerce et la finance-- Culture et civilisation-- La révolution: rendre révolu ce qui nuit à la chose commune-- GOUVERNANCE--
Summary: Moraliste et pamphlétaire, Alain Denault mène dans ce nouvel ouvrage une charge vigoureuse contre la médiocratie, cette maladie sociale virulente qui nous affecte tous profondément. Le livre déploie cette conviction de départ: les médiocres sont au pouvoir. Nous vivons dans la médiocrité institutionnellement, culturellement établie. La médiocrité est devenue la norme sociale qui gouverne l'entièreté de la société ; le médiocre est devenu majoritaire, le moyen élevé au pouvoir. À l'heure du conformisme, «... l'ordre médiocre [est] érigé en modèle» (p. 11). Les symptômes de la médiocrité sont le sommeil de la pensée, l'acceptation de l'inacceptable comme ce qui est inévitable, la confusion du révoltant et du nécessaire. L'injonction «Soyez médiocres !» règne désormais sans partage. Le domaine du savoir et de l'expertise est le premier domaine d'emprise de la médiocratie. Sans merci, Deneault épingle l'expert et se livre à une critique féroce des universitaires et du milieu universitaire dans son ensemble. Les universitaires sont coupés du monde, délaissent la conscience critique, s'enferment dans la prison du carriérisme et la mentalité tribale. Cette critique n'est pas nouvelle, mais elle rappelle en creux combien l'université est une utopie, combien il est difficile de penser par soi-même et d'être un véritable savant, un authentique chercheur. Le second domaine de la médiocratie, et on ne s'en étonnera pas de la part de Deneault, est celui du commerce et de la finance. L'auteur s'emploie à une critique décapante du capitalisme et de l'économie. Une économie stupide et cupide, malade d'argent et soutenue par des experts, qui colonise tout. La culture et la civilisation sont le troisième domaine de l'empire médiocratique. Il ne faut pas attendre le salut du côté de l'art et des artistes, entièrement subjugués par les gouvernants : les artistes sont en effet désormais entièrement soumis au marché.
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Book TBS Barcelona Libre acceso HN18 DEN (Browse shelf(Opens below)) Available B04011

Includes bibliographical references. TOC:-- Politique de l'extrême centre-- LA MÉDIOCRATIE-- Le savoir et l'expertise-- Le commerce et la finance-- Culture et civilisation-- La révolution: rendre révolu ce qui nuit à la chose commune-- GOUVERNANCE--

Moraliste et pamphlétaire, Alain Denault mène dans ce nouvel ouvrage une charge vigoureuse contre la médiocratie, cette maladie sociale virulente qui nous affecte tous profondément. Le livre déploie cette conviction de départ: les médiocres sont au pouvoir. Nous vivons dans la médiocrité institutionnellement, culturellement établie. La médiocrité est devenue la norme sociale qui gouverne l'entièreté de la société ; le médiocre est devenu majoritaire, le moyen élevé au pouvoir. À l'heure du conformisme, «... l'ordre médiocre [est] érigé en modèle» (p. 11). Les symptômes de la médiocrité sont le sommeil de la pensée, l'acceptation de l'inacceptable comme ce qui est inévitable, la confusion du révoltant et du nécessaire. L'injonction «Soyez médiocres !» règne désormais sans partage. Le domaine du savoir et de l'expertise est le premier domaine d'emprise de la médiocratie. Sans merci, Deneault épingle l'expert et se livre à une critique féroce des universitaires et du milieu universitaire dans son ensemble. Les universitaires sont coupés du monde, délaissent la conscience critique, s'enferment dans la prison du carriérisme et la mentalité tribale. Cette critique n'est pas nouvelle, mais elle rappelle en creux combien l'université est une utopie, combien il est difficile de penser par soi-même et d'être un véritable savant, un authentique chercheur. Le second domaine de la médiocratie, et on ne s'en étonnera pas de la part de Deneault, est celui du commerce et de la finance. L'auteur s'emploie à une critique décapante du capitalisme et de l'économie. Une économie stupide et cupide, malade d'argent et soutenue par des experts, qui colonise tout. La culture et la civilisation sont le troisième domaine de l'empire médiocratique. Il ne faut pas attendre le salut du côté de l'art et des artistes, entièrement subjugués par les gouvernants : les artistes sont en effet désormais entièrement soumis au marché.

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